, dans le cadre d’une enquête ouverte pour sédition et terrorisme, selon la décision officielle.
Le texte, signé par les procureurs de La Paz, Jhimmy Almanza et Richard Villaca, ordonne aux forces de l’ordre “d’arrêter et de conduire Juan Evo Morales Ayma au siège du ministère public”. Depuis Buenos Aires, Evo Morales s’était dit deux jours plus tôt”convaincu” que son parti, le Mouvement vers le socialisme , allait remporter les prochaines élections en Bolivie, bien qu’il ne soit lui-même pas candidat.
Après sa démission forcée et son départ pour l’exil, le Parlement bolivien a voté fin novembre une loi convoquant des élections présidentielle et législatives, en déclarant que l’ancien président socialiste n’aurait pas le droit d’y être candidat. Aucune date n’a encore été fixée. L’ancien président bolivien avait appelé lundi dans une interview à l’envoi en Bolivie d’une mission internationale qui garantirait la tenue d’élections libres et transparentes. Il s’était également dit victime, ainsi que ses soutiens, d’“une persécution politique”. La Bolivie “est sous une dictature”, selon lui.
Lâché par la police et par l’armée, Evo Morales avait cédé à une campagne de manifestations contre l’annonce officielle de sa victoire au premier tour à l’élection présidentielle, lors de laquelle il briguait un quatrième mandat. L’opposition et l’Organisation des États américains considéraient que l’élection avait été entachée de fraudes.
Pourquoi finissent-ils tous comme des merdes?
Bolivia is now involved in injustice business.
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