C’est avec une pointe de fatigue, des images d’une émotion intense, un sentiment partagé et sans doute une remise en question que le convoi parti mardi de Grandrieu vers Varsovie, en Pologne, est revenu dans la nuit de jeudi à vendredi. « Le contraste est violent », souligne Régis Cambron, le directeur du Centre culturel de Sivry-Rance, qui a accompagné le convoi.
« C’est une émotion intense, de la sidération aussi dans une situation inédite. Ces personnes partent avec un sac, une petite valise vers l’inconnu. Ils abandonnent tout, ce sont des images de désœuvrement. On se remet en question, on se doit de mesurer la chance qu’on a », raconte-t-il.
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