Sous la pâleur d’une lune presque pleine, la nuit de la San Anton a beau être glaciale, certains employés municipaux ont le visage dégoulinant de sueur lorsqu’ils alimentent de branchages secs les bûchers disséminés sur l’artère principale de ce village de 600 âmes, perché dans les hauteurs à une centaine de kilomètres à l’ouest de Madrid.
Alors que les humains luttent depuis près de deux ans contre une pandémie, cette tradition revêt une dimension allégorique. Dans un élan fanatique, un cavalier franchit les bûchers les bras en croix, encouragé par le public. Il en ressort intact, comme son cheval dont la crinière a été tressée et les crins de la queue remontés en une sorte de chignon pour éviter que les poils ne s’enflamment.Très décriée par les défenseurs des droits des animaux, cette tradition «ne fait mal ni au cheval ni à son cavalier», assure Emmanuel Martin.
«Si c’était dangereux, on ne remettrait pas en cause le plaisir d’être avec eux toute l’année pour une seule nuit», surenchérit Mario Candil, un habitant de San Bartolomé.
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