Avec un million deux cents mille visiteurs par an, les lacs de l’Eau d'Heure sont l'un des phares touristiques de la Wallonie. Et cet été, l'affluence risque d'être plus forte encore - on s'attend à une hausse du public de 30%. Car le coronavirus semble bien encourager le tourisme de proximité.
La police compte garder un œil attentif sur cette zone récréative située à cheval sur les provinces de Hainaut et de Namur. Noyades, feux de broussailles, accidents… les lacs ne sont déjà pas sans danger en temps normal. Et respecter les règles de distanciation physique nécessaires pour contenir l'épidémie y représentent un défi supplémentaire.
3 ou 4 opérations"coup de poing" On ne fait pas des barbecues n'importe où. Il y a des zones spécifiques à cet effet, de même que pour la baignade ou les sports nautiques.
Pour la première fois, la police navigante a été appelée en renfort pour cette répétition générale. Les opérations coups de poing devraient se répéter cet été à trois ou quatre reprises. Et à ce moment-là, la prévention fera place aux sanctions. Davantage de touristes belges Les logements touristiques de la région sont déjà complets pour le début de l’été et ça devrait continuer comme ça ensuite. Du changement dans l'origine des vacanciers qui ont réservés: parmi eux, on compte 65% de clients belges et 35% de Français et Hollandais. Un renversement des chiffres: auparavant, le site était davantage pris d'assaut par les touristes étrangers.
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