En 2021, 47 % de la pêche industrielle dans la zone économique exclusive française a eu lieu dans des aires marines dites « protégées ». Des incursions rendues légales par des restrictions insuffisantes, qui témoignent selon l’ONG Bloom d’un manque de volonté politique.
de l’association Bloom, publié vendredi 7 octobre, près de la moitié de la pêche industrielle – c’est-à-dire tous les navires de plus de 12 m et/ou utilisant des engins de pêche dits « traînants », souligne Frédéric Le Manach, directeur scientifique dans l’ONG et coauteur de l’étude.
, souligne le chercheur. Cette même année, au moins 1 066 bateaux industriels ont exercé leur activité de pêche dans ces zones. Bien que paradoxales, ces incursions sont totalement légales. En France, il est parfaitement possible d’extraire des ressources ou de pêcher avec des engins tractés raclant les fonds marins, comme le chalutage de fond ou la senne démersale, dans les réserves, parcs naturels ou zones Natura 2 000, censés être des espaces de protection de la biodiversité marine.