Interpellé par des milliers de soignants sur la dégradation de la qualité des soins apportés aux enfants sur fond d'épidémie de bronchiolite, le gouvernement prévoit de prolonger certaines des mesures adoptées cet été pour faire face à la crise des urgences.
Plus de 4.000 soignants ont alerté dans une lettre ouverte au président de la République sur la dégradation des soins apportés aux enfants à l'hôpital. Urgentiste de profession, le ministre de la Santé,, est forcé d'accélérer.
Ceux-ci dénoncent la « dégradation criante des soins apportés aux enfants » sur fond d'épidémie annuelle de bronchiolite précoce et de transferts de jeunes malades dans des hôpitaux éloignés de leur domicile.
pour faire face aux pénuries de personnel aux urgences. Parmi ces mesures figurent l'augmentation de la rémunération des médecins libéraux accueillant des patients non prévus à la demande des services comme le Samu et la hausse de la rémunération des médecins libéraux s'engageant à « réguler » des appels d'urgence.
lancé en octobre. Pour répondre au manque de médecins, il défend d'ores et déjà l'idée de leur libérer du temps, grâce à des assistants en ville ou à des personnels administratifs à l'hôpital. Le gouvernement souhaite aussi une meilleure coopération entre les professionnels de santé.