L'ESA à publiée il y a une dizaine de jours le rapport Revolution Space sur lequel travaillent des experts indépendants depuis plus d'un an. Les conclusions de ce rapport sont claires : pour tenir son rang, mais également exister aussi bien dans le cœur de ses citoyens que dans le concerts international, l'Europe doit se munir d'ici à 2030 d'un accès à l'espace complet, y compris d'une capsule habitée.
Les retombées iront, d'après les experts, bien au-delà du retour scientifique et technologique, en garantissant aux industriels des investissements sur le long terme et, espèrent-ils, en engrangeant un optimisme chez les citoyens. Le rapport va même plus loin en suggérant de développer une station spatiale européenne en orbite basse pour exister face à la Chine et aux États-Unis.
Science et industrie en orbite basse La difficulté réside davantage dans la justification d'une telle station, qui s'additionnerait aux stations spatiales chinoises et aux projets prives américains .
L'Europe, partenaire multilatéral ? La question de la présence européenne en orbite basse ne se pose de toutes façons pas, puisque les industriels européens sont déjà impliqués dans la construction d'au moins deux stations spatiales commerciales américaines, celle d'Axiom pour Thales Alenia Space et Starlab pour Airbus Defense and Space .
SUSIE est un concept séduisant, évoquant sous certains aspects une version miniaturisée du Startship de SpaceX, dans lequel tous les grands industriels du spatial en Europe peuvent se retrouver. Cependant, un programme de rupture technologique a plus souvent tendance à effrayer qu'à séduire les décideurs politiques, et aucun chiffrage n'a été associe à ce projet.
Le véhicule peut être réutilisé plusieurs fois et peut être ravitaillé en orbite. Il est également « agnostique », ce qui signifie qu'il peut être lancé par plusieurs fusées. The Exploration Company ne cache pas vouloir marcher dans les pas de SpaceX qui s'est développée grâce à la mise au point de la capsule Cargo Dragon dans le cadre du programme COTS de la NASA.
Changer d'état d'esprit On le voit, si vol spatial habité il y a, cela ne se fera qu'en considérant une dimension commerciale . Cela impliquera de changer considérablement la philosophie de l'Europe spatiale, et notamment l'un de ses totems, le retour géographique. Ce mécanisme permet à chaque état de récupérer des contrats pour ses industries à la hauteur de ses investissements dans le programme spatial européen.
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