« On est porté par quelques autres, les vivants d’avant, des disparus qu’on se choisitDans ce récit de mémoire, Claudie Gallay tente de reconstituer l’arbre de sa généalogie. Elle s’accroche aux branches pour combler les vides, et ce sont les absents qui sont les plus fascinants.
« C’est de lui que je venais, toutes mes failles, mes forces. Un fil nous reliait, j’allais le dévider. »« Dans ces journées toutes identiques, le temps semble s’être arrêté. L’enfermement nous met sur pause. »Vingt ans plus tôt, Claudie Gallay avait essayé de questionner le grand-père, qui ne quittait le silence que contraint et forcé., réalise-t-elle.
Sans doute. Mais ne pouvons-nous pas, une fois le passé reçu en héritage, écrire notre propre histoire, interroge Claudie Gallay. Et choisir alors de