Les députés sénégalais ont adopté, samedi 5 août, une réforme du code électoral rendant leur éligibilité à deux figures de l'opposition, Khalifa Sall et Karim Wade, sept mois avant la présidentielle où ils devraient figurer parmi les principaux candidats.
Le texte, adopté par 124 voix pour, 1 contre et 0 abstention, permet à une personne condamnée et ayant bénéficié ensuite d'une amnistie ou d'une grâce – ce qui est le cas de Khalifa Sall et Karim Wade – de figurer sur les listes électorales et donc de se présenter aux élections prévues en février 2024.