, lors desquelles les actionnaires sont appelés à se prononcer sur les rémunérations des dirigeants. Chez Stellantis, groupe issu en 2021 de la fusion entre le Français PSA et l’Italo-Américain Fiat-Chrysler, celle du directeur général Carlos Tavares fait tousser., soit une hausse de 56 % sur un an.
Les 36,5 millions d’euros se décomposeraient entre un salaire annuel fixe de 2 millions d’euros , un bonus de performance de 11,4 millions, des bonus en action d’environ 13 millions, et une prime exceptionnelle de 10 millions liée à ladu groupe vers l’hybride et l’électrique, selon le rapport financier de l’entreprise.
Si les actionnaires avaient voté en 2022 à 52,1 % contre la rémunération du patron de Stellantis – y compris l’État français, présent au capital à travers son bras armé financier Bpifrance -, cela ne l’avait pas empêchée de passer, leur vote étant seulement consultatif dans le droit des Pays-Bas. Le siège social du groupe étant désormais basé dans le pays.
Ce débat n’est pas propre à l’industrie automobile. Chez le géant pharmaceutique français Sanofi aussi, la rémunération du patron fait régulièrement polémique.Être riche en France : voici le salaire qu’il faut toucher pour faire partie des plus aisés Dans une nouvelle étude, l’Observatoire des inégalités fixe le seuil permettant de savoir si l’on appartient à la tranche des 7 % les plus riches du pays. Ainsi, il faut toucher un peu moins de trois smics par mois pour être considéré comme riche. Mais tout dépend de son profil.En faisant adopter une proposition de loi pour le revenu des agriculteurs à l’Assemblée nationale, la gauche a obtenu une victoire symbolique.
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