anticipation négative : ce qui va arriver n’est pas bon pour moi
", souligne le neurologue Laurent Vercueil, membre de l’Institut des neurosciences de Grenoble et auteur deL’anxiété peut être justifiée, lorsqu’on marche dans une brume épaisse au bord d’une falaise par exemple,"mais elle est le plus souvent inappropriée : elle grossit un danger qui est au mieux minime, au pire inexistant", poursuit le spécialiste.. Quel que soient ses causes, elle maintient l’organisme sous pression.
Le cortex préfrontal peut entrer en action pour réguler la sensation de peur. Il parvient ainsi parfois à raisonner le cerveau émotionnel pour museler l’anxiété avant qu’elle ne génère une crise. Mais il n’y réussit pas toujours. Par le biais d’un réseau de nerfs – dénommé système nerveux sympathique -, l’hypothalamus met alors le corps en état d’alerte. Il induit laet agit par effet ricochet sur de nombreux organes. répercussions immédiates sur le corps