C’est le chien qui prévient de l’arrivée des visiteurs. Le double aboiement du border collie a extirpé Didier Fischer de son livre. Pour cet éleveur de brebis, à la mi-journée, c’est la chaume : cinq heures pendant lesquelles les ovins se reposent à l’ombre. Lui avec. Si l’éleveur s’est mis au rythme de ses brebis, c’est qu’il en a repris la responsabilité. Pendant cinq jours, Didier remplace son berger.
Mais ça fait des frais de rester en bas : il faut payer un camping ou un hôtel. Et le coronavirus tourne. Alors je suis revenu.»David a fait le chemin retour : une heure trente de marche et 700 mètres de dénivelé positif depuis la route. Débarqué le 4 juillet, il reste quatre mois à garder et soigner les 620 brebis, avec une semaine de congé.
Quand il n’est pas en vacances, la journée de David s’articule entre périodes de travail intense et pauses qui s’éternisent. Pour son contrat estival, David est payé 1 700 euros par mois. Un salaire pris en charge à 80% par l’Etat. Il est aussi nourri et logé. Sur l’alpage de Ciabanals, la petite cabane de pierre a été rénovée par la commune qui en est propriétaire. Son toit de tôle accueille des panneaux solaires pour l’électricité. A l’intérieur, l’eau courante, un poêle et un chauffe-eau – en panne depuis peu.
Un manque de confort élémentaire qui rebute certains bergers, et qui implique un turn-over important. Marie :
En voilà une bonne idée.
France Dernières Nouvelles, France Actualités
Similar News:Vous pouvez également lire des articles d'actualité similaires à celui-ci que nous avons collectés auprès d'autres sources d'information.
La source: LesEchos - 🏆 85. / 50 Lire la suite »
La source: RTLFrance - 🏆 82. / 51 Lire la suite »
La source: 20Minutes - 🏆 6. / 93 Lire la suite »
La source: CNEWS - 🏆 27. / 63 Lire la suite »
La source: 20Minutes - 🏆 6. / 93 Lire la suite »