publié le 22 septembre 2021 à 20h32
Sauver des vies a tenu cette nuit-là à une succession de décisions, héroïques ou anodines. Héroïque, comme pousser les portes du Bataclan sans savoir s’ilAnodines, comme choisir de descendre à toute berzingue le boulevard Barbès, l’artère qui semblait la moins embouteillée, pour rejoindre à temps la salle de concert :
«Un vendredi, à cette heure de la soirée, on aurait pu rester bloquer dans les bouchons, et c’en était fini de notre action.» Décider, mais surtout décider seul, c’est ce qu’il y a de plus vertigineux dans l’intervention du commissaire qui dirigeait la BAC nuit de Paris le 13 novembre 2015. Outre engager la vie de ses collègues – en particulier de son chauffeur, entré avec lui à l’intérieur du Bataclan –, il lui a fallu déconstruire le métier de policier, régi par des procédures formelles à souhait.
«Ma conception du métier est simple, c’est celui qui est sur le terrain qui décide. Ce n’est pas un opérateur radio.»A 18 heures, lorsqu’il prend son poste, Paris est agité comme une veille de week-end. Les ondes égrainent les turpitudes du quotidien, puis plongent mot à mot vers l’horreur.«A un moment, je n’avais plus aucun discernement,La voiture fonce, freine.
il a fait ce pourquoi il était payé, a mis en lumière l'incurie par ailleurs des services français de sûreté, dans leur globalité
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