Les deux prévenus, qui contestent toute infraction, comparaissent pour « traite d’être humain », « travail dissimulé », « emploi d’un étranger sans titre » et « aide au séjour irrégulier ». Ce sont des ouvriers intervenant dans la maison de Gabriel Mpozagara à Ville-d’Avray qui ont signalé, en juillet 2018, la situation de cet homme.
L’homme était « insulté » et « rabaissé », dormait dans la cave sans conditions d’hygiène basiques, son passeport lui ayant été enlevé, décrivent les parties civiles, qui ajoutent qu’il devait recevoir environ 50 euros de rémunération par mois – une somme qui n’a, de plus, pas été versée en intégralité.
Le couple avait été condamné en 2007 à Nanterre dans un dossier similaire, puis ils avaient été relaxés en appel. A l’époque, ils avaient été accusés « d’avoir maintenu dans des conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité humaine » deux jeunes parentes, indique dans un communiqué le Comité contre l’esclavage moderne , partie civile au procès de lundi.
Les deux sœurs, qui étaient orphelines, ont poursuivi la procédure jusqu’à la Cour européenne des droits de l’Homme qui a condamné la France en octobre 2012, pour avoir failli dans sa lutte contre le travail forcé. En juillet 2013, le parlement français a introduit dans le Code pénal le travail forcé, la réduction en servitude et la réduction en esclavage.
Moi, ma femme m’exploite depuis 45 ans ...!
l esclavage moderne....a l africaine.........🤣
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