Il n’y a rien de plus satisfaisant qu’un long bâillement quand une sensation de fatigue pointe le bout de son nez, lorsqu’il permet de soulager des oreilles bouchées par la pression dans l’avion ou encore, quand il déclenche une inspiration longue et profonde, pour se délester du stress de la journée.
De manière générale, on associe le fait de bâiller à une baisse d’énergie et bien que les preuves ne soient pas encore probantes, il pourrait être un mécanisme de notre corps afin de nous tenir éveillé.e, probablement pour “augmenter l'apport d'oxygène et de réguler la température du cerveau', explique le Dr Ann Nainan au média britannique.
“Bon bâilleur en fait bâiller sept”, dit le dicton. En effet, on effectue souvent ce geste par mimétisme, qui prend la forme d’un réflexe incontrôlable. Mais loin d’être une preuve d’impolitesse, une étude de l’Université de Stanford, publiée dans Autism Research en 2019, indiquait que bâiller serait plutôt une forme de compassion envers les autres.
Tout d'abord, certains médicaments et leurs effets secondaires, répond la médecin généraliste. Le réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance présente le bâillement comme un effet secondaire médicamenteux peu connu. Pourtant, ce phénomène peut devenir invalidant lorsque les bâillements sont produits en excès provoquant des douleurs voire une luxation de la mâchoire, note le site spécialiste.
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