Elle militait déjà contre les violences faites aux femmes quand personne ou presque ne parlait de féminicide : à 72 ans, l'infatigable Ernestine Ronai, est une figure incontournable à l'approche du Grenelle lancé mardi.
Sur le même sujetFaits diversGers : un couple retrouvé mort, un «probable féminicide suivi de suicide» «J'ai déjà connu un Grenelle où mes moyens avaient augmenté», raconte-t-elle avec malice. «C'était en 68, je venais d'être nommée instit' à La Courneuve et nos salaires avaient doublé». «Quand j'ai repris mon travail de psychologue, j'ai systématiquement posé la question aux mères d'enfants en difficulté scolaire. Êtes-vous victime de violences à la maison ? Une sur deux me répondait oui».
Née à Paris au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, dans une famille juive et ouvrière, elle est fille d'une Polonaise et d'un Autrichien qui se sont rencontrés en France, où ils s'étaient cachés pour fuir l'antisémitisme. Sur le terrain, les acteurs sont «bluffés» par cette «grosse bosseuse», «opiniâtre» qui sait les entraîner derrière ses projets.
Quand va-t-on arrêter avec ce mot 'féminicide'?
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