Alors que la pollution de l’air tue prématurément environ 40 000 personnes par an en France, 30 villes - dont Bordeaux - traînent encore pour instaurer des zones à faibles émissions sur leur territoire avant 2025. Malgré l’enjeu sanitaire, le dispositif est contesté et son application diffère selon les villes.
Une étude parue dans le magazine « The Lancet Planetary Health » attribue un million de décès par an entre 2000 et 2019 à une exposition, même de courte durée, aux particules fines PM2,5Le dispositif des zones à faibles émissions prévoit des mesures restrictives pour les voitures polluantes là où la qualité de l’air est dégradée.
Les contrevenants risquent une amende de troisième classe . Néanmoins, les contrôles et amendes restent encore très rares. Selon le gouvernement, des radars devraient arriver début 2026 pour les automatiser. De nombreuses dérogations sont prévues localement, comme pour les véhicules affichant une carte mobilité inclusion, ceux bénéficiant d’une carte grise « collection » , ou ceux servant à certains professionnels .
Marseille, Strasbourg et Rouen, qui devaient poursuivre la mise en place de leurs ZFE, en sont elles exemptées, grâce à l’amélioration de la qualité de l’air sur leur territoire. Strasbourg a également décidé, sans y être obligée, de prolonger l’interdiction, 24h/24 et 7j/7, aux Crit’Air 3 à partir de 2025, sur l’ensemble de l’Eurométropole.
Qualité de l’air : où se trouvent les villes les plus polluées du monde ? Et pourquoi les Bretons ne sont pas contents ?
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