, correspondant à certains signalements et soupçons. Un officier, nommé Hervé C. selon France Inter, et de confession musulmane, est relevé de sa mission anti-terroriste. Désarmé, il n'a en outre plus accès aux fichiers de renseignement qu'il a l'habitude de consulter et enrichir. Au bout de quatre mois, la durée maximale possible, il est réintégré dans un autre service, chargé de la lutte anti fraude à la TVA.
Les ressentis et les inquiétudes des agents paraissent liés à l'enquête administrative diligentée en 2011, à l'absence de communication de ses conclusions et au contexte lié à l'attentat perpétré le 3 octobre 2019 à la préfecture de police, et non à des éléments factuels et concrets quant à une éventuelle radicalisation de cet agent.
Monsieur C. a déjà fait l'objet, en 2011, d'un signalement et d'une enquête interne à l'initiative de sa hiérarchie à la suite de critiques émanant de collègues résultant de sa méconnaissance notoire et manifeste, y compris durant son service, des principes de laïcité et de neutralité ainsi que pour suspicion de radicalisation.
Nous aurions pu comprendre avec le poids de l'émotion, nous aurions pu comprendre avec le poids de la responsabilité, que, au moment de la commission de cet attentat terrible, que le ministère de l'Intérieur puisse se mouvoir, agir, surveiller. Très bien.
». Ses défenseurs se disent prêts à porter le cas devant la Cour européenne des droits de l'homme, si nécessaire.
Direction : son pays d'origine. Basta !
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