La mise en service normal du réacteur nucléaire EPR d'Olkiluoto en Finlande est repoussée à début mars, a annoncé l'opérateur finlandais de la centrale, déjà confronté à 13 ans de retard sur le calendrier initial.
C'est désormais certain. La Finlande, qui comptait il y a encore quelques semaines sur son nouveau EPR d'Olkiluoto 3 pour passer l'hiver en cours, peut faire une croix sur son réacteur nucléaire de nouvelle génération pour la totalité de l'hiver. La mise en service normale de ce dernier est repoussée jusqu'au début du mois de mars , a annoncé mercredi TVO, l'opérateur finlandais de la centrale.
Arrêt des livraisons russes d'électricité Le coup est d'autant plus rude pour la Finlande que le pays scandinave comptait sur son nouveau EPR, le plus puissant d'Europe avec une capacité de 1.600 mégawatts, pour compenser l'arrêt des livraisons d'électricité russes décidées par Moscou après l'annonce de la candidature de la Finlande à l'Otan en mai.
Près de 13 ans de déboires Ce nouveau problème s'ajoute à la longue liste de déconvenues rencontrées par ce réacteur construit par le consortium franco-allemand Areva-Siemens. Celui-ci avait démarré en mars dernier avec 12 ans de retard et une longue série d'échecs et de déboires qui ont en partie expliqué la lourde restructuration d'Areva.
La Finlande développe également les énergies renouvelables. Cette semaine, le gouvernement a retenu l'énergéticien Vattenfall pour construire son premier grand parc éolien en mer, pour un investissement estimé entre deux et trois milliards d'euros, a annoncé mardi le groupe public suédois. Le champ éolien, d'une puissance de 1,3 gigawatt, se trouvera dans le golfe de Botnie en mer Baltique sur la côte ouest du pays.
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