fut l’un des plus grands dramaturges d’après-guerre. Sa renommée n’est pas aussi universelle que celles de Samuel Beckett ou Eugène Ionesco, mais il n’est pas dit que son œuvre ne lui survivra pas tout aussi longtemps que les leurs.
La sienne est le fruit d’une existence schizophrène. Son père s’appelait Grinberg mais il a adopté le nom de famille de sa mère, Vinaver, dès qu’il a commencé à écrire. Des romans remarqués par Albert Camus pour commencer, puis des pièces de théâtre. Il n’est pas exagéré de dire qu’il a mené une double vie. Le jour, Michel Grinberg était un brillant homme d’affaires.
« Le théâtre n’est pas un instrument révolutionnaire comme les autres… Il faut bien, en effet, constater que le théâtre qui se présente d’emblée comme révolutionnaire, qui culbute l’ordre des mots et celui des idées reçues d’une façon directement provocatrice, échoue dans son projet, par le simple fait que le public le refuse.
Les plus grands metteurs en scène, Roger Planchon, Antoine Vitez, Jacques Lassalle, Christian Schiaretti ou Alain Françon, ne s’y sont pas trompés. Mieux qu’aucun autre de ses confrères, Vinaver a su embrasser son époque. Quand le théâtre de l’absurde se réfugiait dans l’intemporel et refusait de s’engager, il a pris - sans l’imiter - la relève de Brecht. Avec une façon plus discrète, plus souterraine de distiller ses messages.
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