Si ce n'est pas déjà fait, cet évènement va vous marquer. À Pérols, de ce vendredi 17 à ce dimanche 19 mai, se tient la troisième édition de l'International Montpellier Tattoo Festival, au Parc des Expositions. Si certains vont jouer les curieux, d’autres plus courageux vont passer sous les aiguilles des 400 tatoueurs sur place.
Côté âge, les clients n'hésitent plus à pousser les portes d'un salon de tatouage 'autour de 50-60 ans' pour la première fois, s'amuse Alyson Romano. Ce phénomène s'explique avant tout pour les évolutions sociales, et plus spécifiquement, la meilleure considération accordée au tatouage au fil du temps.
Cependant, la tatoueuse de métier remarque que quelques semaines ou mois plus tard, ces même clients reviennent pour des projets bien plus volumineux. L'enthousiasme, c'est bien, mais la réflexion, c'est mieux.
Si certains clients mettent du temps à se décider sur le motif, la mode est clairement au tattoo flash, que proposent bon nombre de salons. Ces derniers offrent une option rapide et relativement abordable pour ceux qui cherchent à se faire tatouer. Toutefois, Alyson Romano estime que l'esprit du flash tend à se perdre. 'La notion a un peu dévié. Normalement, il doit être réalisé à moindre coût, entre 50 et 100 euros en moyenne.
Les tattoos flash voient par ailleurs leur côté de popularité augmenter sur les festivals, tels que celui de Montpellier. Pour cause : les tarifs y sont toujours un peu moins élevés que dans un salon classique.
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