survenue pour lui avoir rappelé – en vertu de la loi de 2004 – l'obligation de retirer son voile dans l'enceinte de l'établissement, le proviseur de la cité scolaire Maurice-Ravel, dans le 20Tous les soirs à partir de 18hplus d'une centaine d'établissements scolaires recevaient, via leur environnement numérique de travail, des menaces d'attentats ou d'alerte à la...
Il y avait, à n'en pas douter, de sérieuses raisons de vouloir protéger ce proviseur. Mais si nous parlons de cette affaire, c'est précisément parce qu'elles ont mené à son départ. Ce qui était d'abord un incident relève malheureusement du banal pour les chefs d'établissement, et le voile n'est jamais que l'arbre qui cache la forêt :.
J'y vois deux choses : une totale incompétence en matière de communication, et de la peur. Justifier le départ de ce proviseur en ces termes est d'une nullité crasse. C'est comme dire : « Il lui a pris l'envie, ou le besoin, de partir ! » Cet événement est assez grave pour que l'Éducation nationale communique elle-même et en transparence à ce propos.
Dans le même temps, de nombreux établissements ont fait l'objet de cyberattaques dans lesquelles étaient proférées des menaces d'attentats accessibles aux élèves…
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