L’obsédant premier refrain semble émerger d’un champ de bataille encore brûlant. La bande à Denis Péan, chanteur, auteur, musicien, a déposé les armes, contrainte de quitter son emblématique maison à l’allure de squat musical qu’elle occupait depuis dix-sept ans. Défaite du cœur infligée par une municipalité de la campagne angevine.
Mais pour nos oreilles, Lo’Jo n’a pas changé ses belles habitudes. Contagieux et partageur, comme au premier jour de ses débuts, en 1982 quand même. Ce qui frappe et emporte à nouveau dans cette approche hybride qui entremêle habilement des sources musicales si diverses, c’est son essence naturelle, à totale distance des fusions world forcées. Elle est douce, vivante, pacifique et errante, cette seizième moisson discographique.
chanson où il interpelle le potentat. Ici toujours, la voix émouvante et à l’accent grelottant du patriarche Robert Wyatt - déjà présent sur le disqueen 2012 - croise le piano de Péan. Qui croise la frappe toujours féline de l’infatigable Tony Allen. Qui, à son tour, croise les enluminures électroniques de Karl Hyde, moitié du duo techno-pop Underworld.
Il n’est pas que l’allié musical de Brigitte Fontaine. Des saveurs d’Orient pimentent ce disque fantasque, turbulent et accrocheur. En tête,La rencontre entre le DJ réunionnais Loya et le percussionniste mauricien Menwar. Des rythmes sauvages, entêtés, fiévreux, fruit d’un enchevêtrement des machines et instruments acoustiques.
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