Cinq pompes à chaleur réversibles permettent de chauffer ou de refroidir les bâtiments reliés, à partir de l'eau puisée en profondeur. Une nouvelle énergie pour un nouveau quartier. C'est tout un symbole qu'ont voulu concevoir Paris 2024, le Smirec et.
Le discret local d'Engie, situé à quelques dizaines de mètres du carrefour Pleyel, ne laisse rien paraître : c'est en sous-sol que tout s'opère. Les onze puits ont été creusés sous le Village olympique et sous l'A86.
A l'arrivée, pendant les JO, la température devrait être abaissée de 6 à 8 °C, le froid arrivant par le sol des chambres. L'eau utilisée est ensuite rejetée plus loin dans le sol. Après les Jeux olympiques et paralympiques, le système sera pérennisé, et les logements créés dans les bâtiments seront chauffés par la centrale géothermique en hiver.
« On peut faire de la géothermie de surface presque partout, là où il y a des nappes d'eau, et l'on commence même à exploiter le granite, qui a aussi une température constante, explique Yann Rolland. Mais l'Ile-de-France est aussi une zone privilégiée pour la géothermie profonde, comme les régions de Toulouse ou de Bordeaux.
« La seule contrainte technique, c'est qu'on ne peut pas multiplier les forages à proximité les uns des autres », ajoute Yann Rolland. Il faut rejeter l'eau à une distance suffisante pour que la température de l'eau récupérée reste constante.
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