Un modeste bateau en bois a été intercepté ce mardi par les gardes-côtes sud-coréen au large de de la ville Socko quelques kilomètres de la ligne de démarcation maritime avec la Corée du Nord. À son bord, plusieurs Nord-coréens, quatre selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, qui assure qu’ils auraient exprimé leur intention de faire défection au Sud.
Ces traversées maritimes sont extrêmement rares. La plupart des transfuges passent par la frontière chinoise. Mais celle-ci, fermée à double tour depuis 2020 reste très surveillée. Ceux qui y parviennent doivent ensuite traverser la Chine pour atteindre la Thaïlande, ou un autre pays qui reconnaît leur statut de réfugié.
L’abandon de la politique zéro Covid en Chine pourrait expliquer cette soudaine hausse du nombre de transfuges. Mais malgré ce chiffre de 139 nord-coréens arrivés depuis janvier, le ministère de l’unification sud-coréen refuse de parler de tendance durable, car l'on reste loin des niveaux pré-pandémique. En 2019, plus de 1 000 transfuges étaient parvenus à atteindre la Corée du Sud.
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