De nouveau, l'agro fait son show. Le puissant secteur agricole brésilien a enregistré une croissance de 11,3 % au premier trimestre, et est encore le principal vecteur de laenregistrée par l'économie brésilienne par rapport au trimestre précédent. Sur un an, la principale économie latino-américaine affiche une poussée de 2,5 %.
Le gouvernement Lula enregistre plusieurs motifs de satisfaction, à court terme. « Le Brésil apparaît moins dépendant de l'économie internationale », relève Matheus Pizzani, économiste de la société de courtage CM Capital. La baisse progressive des taux d'intérêt a favorisé le rebond du secteur des services. Ceux-ci ont repris le chemin de la croissance et le commerce revient en forme, note un chef d'entreprise.
« On doit s'attendre à un ralentissement de l'activité en raison de cette calamité, souligne-t-on au ministère des Finances. Ses effets vont se faire sentir tout au long de l'année. Ainsi, même avec un résultat positif, il demeure des incertitudes sur l'avenir de la croissance en 2024 ». Certains économistes évaluent déjà le coût de la crise climatique à 0,3 point de PIB pour le deuxième trimestre. BNP Paribas maintient toutefois sa prévision de croissance pour 2024 à 2,2 %, tout comme la banque d'investissement locale XP.Signe des temps, la mission annuelle des économistes du Fonds Monétaire international, autrefois source de grandes polémiques, est passée presque inaperçue.
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