La pandémie a-t-elle augmenté notre appétence pour le cybersexe et les plaisirs “socialement distancés” ? Dans les chiffres, ça ne casse pas trois pattes à un canard :soit une augmentation parfaitement standard . Même chose pour l'utilisation de sextoys, qui plafonne à 11%.Une personne sur cinq seulement a été confiné/e en solitaire - on n'a pas atteint une masse critique.
Culturellement, plusieurs soucis s'accumulent : la tech est considérée comme “froide” + la masturbation est un lot de consolation + seule la pénétration compte comme un rapport sexuel=“le cybersexe est un lot de consolation glacial” .Outre le côté intimidant des technos les plus avancées , tout le monde n'a pas 1000 euros à dépenser dans un kit de réalité virtuelle branché à un sextoy connecté à un film porno.
C'est encore plus vrai pour les sex-robots , dont les tarifs de base tournent autour des 2000 dollars - mais il faut monter vers les 8000 dollars pour trouver des intelligences artificielles qui sourient ou qui disent quelques mots. Ensuite, tant que le client peut mettre de l'argent sur la table, il n'y a pas réellement de limites à ce que peut faire un sexbot .
Le souci, c'est que ces développements ne sont possibles qu'avec de gros investissements financiers : impossible sans “gros” clients , sans banques motivées , et sans bonne santé économique .Un cybersexe timide, finalement très peu cyber, et dont les ambitions consistent à nous rapprocher de la voisine de palier plutôt qu'à nous transporter dans le posthumain. Parmi les gagnants de la pandémie, on trouve par exemple les.
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