Sans compter ses réseaux de province ou étrangers, la RATP a enregistré 1.901 millions de voyages l'an dernier, soit un effondrement de 43 % par rapport à 2019.
Plus surprenant, ce déficit est surtout attribuable à ses filiales, dont RATP Dev ou l'activité des cars touristiques Open Tour Paris qui, eux, ont carrément mis la clé sous la porte. Le coeur du réacteur, soit l'établissement public chargé des transports publics en Ile-de-France, affiche-lui une maigre perte annuelle de 21 millions, contre un bénéfice de 143 millions en 2019.
, pour la RATP et Transilien , la patronne de la RATP, Catherine Guillouard, ne demande aujourd'hui « rien de particulier » en termes d'aide à l'Etat-actionnaire.Contrairement à des gros réseaux étrangers, comme ceux de Londres ou New York, l'entreprise a continué à investir l'an dernier, à hauteur de 2,2 milliards d'euros , grâce au soutien de l'Etat et à des notations favorables des agences de rating.
. Un exercice très compliqué, au moment où le trafic francilien s'avère toujours en retrait, de 50 % actuellement par rapport à l'avant-Covid, et hors effet-grève du début 2020. « Tout va dépendre de ce que qui va se passer en matière de télétravail, mais aussi sur le e-commerce. Et n'oublions pas que nous avons complètement perdu les touristes », récapitule Catherine Guillouard.
Celle-ci reste donc prudente, malgré les extensions prochaines du réseau qui devraient générer du trafic supplémentaire, commede la ligne 14. « Au meilleur de l'année 2020, soit en septembre, nous étions sur une base de -30 % . A horizon 12/24 mois, on pourrait revenir à un niveau de trafic de -10 % », estime la PDG de la RATP. « Mais à moyen long terme, je reste optimiste.
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