« La mort est de moins en moins taboue » : à La Rochelle , elle essaye de faire du funéraire autrementManon Nocus, marbrière funéraire depuis douze ans, est passionnée par ce métier qui demande des compétences techniques et humaines variées : construction de caveau, relationnel avec les familles endeuillées, mais aussi gestion administrative.
« Je suis arrivée, je ne connaissais rien. Jamais je n’aurais pensé travailler dans un cimetière ! Maintenant, je passe mes journées et mes soirées à parler de mon métier. La mort est de moins en moins taboue », sourit Manon Nocus, marbrière funéraire chez Espace funéraire rochelais. Elle a commencé à 21 ans, au départ pour donner un coup de main à son conjoint Marc Lerognon, aujourd’hui gérant de l’entreprise.
L’équipe d’Espace funéraire rochelais qui compte cinq personnes utilise parfois une mini-pelleteuse avec un bras de 6 mètres pour creuser plus rapidement et plus facilement un caveau.Quand elle n’est pas sur le terrain, Manon travaille dans son agence près du cimetière Saint-Éloi. Parfois, elle endosse le rôle de commerciale pour démarcher les mairies et répondre à des appels d’offres pour des reprises administratives.
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