Normalement, ils sont rassemblés à exactement trois minutes de là, au-delà de la pelouse du Parliament Square. Depuis trois ans et demi, 24 heures sur 24 ou presque, les pro et anti-Brexit ferraillent à coups de pancartes, de drapeaux et de mégaphones devant la splendeur gothique – actuellement sous échafaudages – du Parlement de Westminster.
Ce mardi, les manifestants des deux bords avaient déménagé leurs sonores invectives devant la Cour suprême, à quelques pas des statues des anciens «grands» Premiers ministres britanniques, tels que Churchill, Sir Peel, Disraeli ou Palmerston.Une fois passé le porche, au cœur de la plus haute instance judiciaire britannique, l’atmosphère était nettement plus policée et solennelle.
Précisément, les juges examinent en appel et ensemble deux cas séparés et antagonistes. Le premier est celui de la High Court de Londres qui a jugé que la procédure de– de suspension du Parlement – initiée par Boris Johnson était politique et n’était pas illégale.
Lors d’un propos liminaire avant les débats, Lady Hale, présidente de la Cour suprême, a souligné la seule certitude à ce stade de la situation : «Nous ne sommes pas intéressés par les questions politiques périphériques. La détermination de cette question légale, sérieuse et difficile ne déterminera pas le Brexit.»
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La source: LesEchos - 🏆 85. / 50 Lire la suite »