Pour l’instant, les trains roulent à vide. Depuis la mi-janvier, la Renfe, l’équivalent espagnol de la SNCF, réalise des tests sur le réseau ferré français, afin de vérifier que son matériel fonctionne bien sur les infrastructures. C’est une étape nécessaire avant le lancement de son offre commerciale d’ici cet été sur deux axes comme vous l’avez dit : Barcelone-Lyon et Madrid-Marseille.
Si la compagnie ibérique peut venir chasser sur les terres de la SNCF, c’est que depuis trois ans, le marché français des grandes lignes est ouvert à la concurrence, conformément à une décision européenne prise en 2007. Pour commencer, elle prévoit six allers-retours par semaine sur chaque ligne, puis deux liaisons quotidiennes à moyen terme.
Sur Paris-Lyon, l’arrivée de Trenitalia a déjà permis de baisser un peu le prix moyen, il a perdu 3 euros en un an de 45 à 42 euros. Nul doute que quand la Renfe sera sur le tronçon, la baisse va s’accentuer. D’autant que les nouveaux acteurs bénéficient d’un coup de pouce. Comme les voitures sur autoroutes, les trains doivent payer un péage pour circuler.
Une coopérative qui s’appelle Railcoop ambitionne, elle, de relancer la ligne Lyon-Bordeaux. Mais elle rencontre beaucoup de difficultés, financières et matérielles. Au mieux, un aller-retour sur deux jours est envisagé pour l’instant à partir de juin 2024. Vous avez aussi Midnight Train qui doit lancer des trains de nuit entre Paris-Barcelone et Paris-Venise l’an prochain.
Enfin SudRailCentraux et CGT préparez vous au pire 😄
Non merci
Tragédie en perspective.
On en veut pas!
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