La loi du 22 décembre de 1972 relative à l'égalité de rémunération entre les hommes et les femmes a introduit un principe majeur en France : « A travail égal, salaire égal ». Un demi-siècle plus tard, un constat reste criant à la veille de la Journée internationale des droits des femmes, vendredi 8 mars : si elles se réduisent, les inégalités salariales persistent.
Coût social Et le chemin paraît encore long, si l'on se fie au rapport du Forum économique mondial paru en 2022. L'organisation avance qu'il faudra encore patienter 60 ans pour combler l'écart entre les hommes et les femmes en Europe. Pour y remédier, Elise Bordet, ingénieure agronome de formation, a créé l'association 2082, avec un objectif : former les femmes à la négociation salariale.
S'entraîner grâce à l'intelligence artificielle Pour inciter les femmes à se relever les manches, l'association 2082 a mis sur pied une plateforme, élaborée comme une boîte à outils. Moyennant une adhésion de trente euros, les utilisatrices accèdent à des modules de formation, des interviews de spécialistes, et à des forums de discussions.
« Le chatbot reproduit un échange avec un manager ou un DRH, je vois plusieurs aspects pédagogiques à cela : les femmes sont obligées d'avoir préparé des arguments pour espérer obtenir leurs augmentations, avait fait valoir Elise Bordet.