Largement condamné mardi, ce fait majeur peut avoir de multiples conséquences. Analyse avec le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale et le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU.
Le delta du Dniepr a rapidement été inondé dans la région de Kherson, annonçant l’une des plus grandes catastrophes humaines et environnementales depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022.
"Un nouveau seuil a été franchi"», dénonce Paris, par la voix de la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelant, lui, le monde à "réagir".Le président Volodymyr Zelensky a imputé mardi la destruction partielle du barrage de Kakhovka, sur le Dniepr, aux "terroristes russes", dénonçant un crime de guerre.
L’assèchement des berges du delta du Dniepr pendant la période estivale aurait pu, en effet, faciliter des opérations de l’armée ukrainienne en direction de la Crimée, notamment "une contre-attaque de diversion", analyse le général Pellistrandi. "Cela protège la Crimée, ajoute-t-il. Les zones gorgées d’eau, deviennent inutilisables, impraticables pour les engins.
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