Les Guatémaltèques choisissent dimanche leur prochain président entre deux sociaux-démocrates, au terme d'une campagne dominée par les attaques contre le favori des sondages, l'inattendu Bernardo Arevalo, qui a promis de s'attaquer à la corruption, et les mises en doute de la partialité du scrutin lancées par sa rivale Sandra Torres.
Trois fois candidate malheureuse à la présidence, Sandra Torres, 67 ans, ancienne épouse de l'ex-président de gauche Alvaro Colom , a focalisé sa campagne sur la lutte contre les bandes criminelles et contre la pauvreté grâce à des programmes d'aide alimentaire et de formation. Le TSE"est-il impartial, est-il objectif ou appartient-il à Semilla?", s'est demandée la dirigeante du parti Unité nationale de l'espoir en mentionnant le mouvement de son rival, lors d'une conférence de presse précédant sa clôture de sa campagne.
Sur avis du Parquet, un juge a ordonné la suspension de son parti, pour de supposées irrégularités lors de sa création en 2017. La Cour constitutionnelle a suspendu cette décision mais les services du procureur général ont perquisitionné en juillet le siège du parti.
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Continuité ou changement: les Guatémaltèques élisent leur prochain présidentLes deux candidats de centre gauche \u00e0 l'\u00e9lection pr\u00e9sidentielle du Guatemala, Sandra Torres et Bernardo Ar\u00e9valo\n
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