Mais ce qui a tout changé, c'est la montée en puissance du capital-croissance. Selon Preqin, un fournisseur d'informations financières, celle-ci vient de dépasser les 1 000 milliards de dollars gérés contre 200 milliards il y a dix ans. Et ce n'est pas près de s'arrêter.
Pour se protéger contre le risque de disruption de leurs portefeuilles d'actions cotées, ces grands investisseurs allouent une part plus importante de leurs bilans au capital-croissance. Puisque les entreprises financées ont déjà unétabli, leurs pertes étant principalement liées à la croissance, cette classe d'actifs leur paraît moins risquée que le financement initial des start-up, ce qu'on appelle le capital-risque.
Si les valorisations explosent, c'est aussi que ce mode de financement obéit à des mécanismes juridiques particuliers. A la différence du capital-investissement avec effet de levier, le fameux LBO, le capital-croissance ne détient pas la majorité du capital de la société.
Reste la soutenabilité de ces valorisations. Les investisseurs en capital-croissance ne sont pas les investisseurs finaux. Ils gèrent des fonds dont la durée de vie va de huit à dix ans. Après eux, il faut trouver une solution de financement, que ce soit l'introduction en Bourse, la prise de contrôle par un fonds de capital-investissement ou le rachat par un grand groupe.
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