Pour produire un kilo de salade, il faut environ... 250 litres d’eau. Pour le concombre 350 et jusqu’à 700 litres pour la même quantité de pommes. Alors que la sécheresse s’intensifie et que les agriculteurs d’Europe du Sud s’inquiètent de la saison à venir, une poignée de start-up s'appuient sur un nouveau mode de culture plus économe en eau : la ferme verticale. Le concept est simple : empiler les cultures en hauteur.
Les cultures prennent place dans de grands hangars, isolés des nuisibles de l’extérieur. Cette particularité permet d’exclure l’usage de pesticides, fongicides et autres produits phytosanitaires. Pascal Thomas, président de Futura Gaïa, une autre entreprise du secteur, en a fait une mission personnelle et importante :"Mon père était agriculteur. Il est mort après une maladie de Parkinson liée aux pesticides qu’il répandait dans sa ferme.
"Avec les fermes verticales, il est difficile d'être rentable. Le retour sur investissement se fait sur le très long terme", nuance Véronique Saint-Ges, chercheuse en Sciences économiques à l’Inrae, et pas vraiment partisane du projet. Les installations et le coût de production se répercutent généralement sur les prix de vente. L’essor du milieu est donc ralenti.
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