L'une a avoué, l'autre nie en bloc. Audrey Louvet et Rémi Chesne sont jugés à partir de ce lundi devantpour l'assassinat de Patrick Isoird, retrouvé mort dans une galerie souterraine de Sète. Surnommée l'affaire de la"grotte sanglante", l’enquête débute le 23 juin 2014 avec la disparition du Sétois de 49 ans.
Son témoignage intéresse les policiers car elle semble être la dernière personne à l'avoir vu vivant.Elle raconte qu’un ami, qu’elle a croisé par hasard, l’a déposée en voiture à son point de rendez-vous. Le nom de Rémi Chesnes est alors prononcé pour la première fois dans cette affaire qui va se concentrer sur les relevés téléphoniques des deux principaux suspects.
Mais l’enquête prend une autre tournure quand, le 17 juillet, le corps de la victime est retrouvé dans une grotte sous le Mont Sainclair, à proximité du cimetière Le Py. Patrick Isoird a été tué de deux coups de fusil avant d’être carbonisé. Pour Rémi Chesnes, c’est la douche froide."Je ne vois pas pourquoi j’aurais fait une chose pareille Je ne suis pas violent et pas du tout rancunier Je suis incapable de faire ça", se défend-il avant d’entamer une grève de la faim de deux semaines en décembre 2016. Mais pour les enquêteurs, l’implication du duo - un temps amant - est limpide.
"Avant d’être éteint, le téléphone de Rémi Chesnes le localise, le jour du meurtre, dans une zone qui domine la grotte où le corps a été retrouvé. On sait aussi qu’il a cessé tout contact avec Audrey Louvet dès que celle-ci a été convoquée au commissariat. Et puis, il ne faut pas oublier qu’en accusant Rémi Chesnes, Audrey Louvet s’accuse aussi elle-même.
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