Le silence qui règne dans le grand atelier en béton de Doris Salcedo contraste avec l’agitation de Chapinero, quartier populaire de Bogotá, la capitale colombienne. Très concentrés, les collaborateurs de la plasticienne, dont les installations font référence dans les biennales d’art et les musées du monde entier, s’affairent minutieusement autour des grandes tables et des établis.
Une œuvre monumentale qui pleure les noms des victimes, des petites gouttes d’eau qui sortent du sol, qui s’unissent et écrivent le nom en eau de 400 personnes. Une fois le nom formé, celui-ci retourne à l’eau»surprenante et bouleversante crevasse de 167 mètres de profondeur creusée dans le sol du Turbine Hall de la Tate Modern de Londres, présentée en 2007, dénonçait la discrimination.
En octobre 2016, par exemple, après la victoire surprise du non au référendum colombien destiné à faire approuver l’accord de paix du gouvernement avec les Farc , la plasticienne, dans un de cesdont elle est coutumière, avait décidé de couvrir la place Bolivar de Bogotá d’une sorte d’immense toile blanche faite de 1 900 draps blancs, cousus par des volontaires, sur lesquels étaient inscrits à la cendre les noms des 1 900 victimes du conflit...
se souvient-elle. Ou encore en 2007, quand les Farc assassinèrent 11 députés, elle couvrit la place Bolivar de 24 000 bougies :
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