« Afin d'être réélu, l'équipe en place a intérêt à satisfaire un grand nombre d'électeurs par de la dépense publique avant les élections. » a ravivé le débat politique sur la dette publique, qui dépasse aujourd'hui les 110 %. Le débat porte essentiellement sur la légitimité de la réduire et, dans l'affirmative, sur les moyens d'y parvenir.
Sur la base de ces principes, il en résulte plusieurs conséquences, qui vont toutes dans le sens d'un laxisme budgétaire. En premier lieu, lorsque l'alternance politique est fréquente, chaque parti au pouvoir a intérêt à cranter des dépenses que l'adversaire n'aurait pas engagées et sur lesquelles il ne pourra pas revenir demain lorsqu'il sera aux commandes.
Bref, la structure même du jeu politique démocratique conduit assez naturellement à une spirale de la dette publique. Elle a même peu de chances de s'arrêter, puisque chaque camp se livre à une « guerre d'usure ». Dans une guerre d'usure, il est rationnel d'attendre, en espérant que l'adversaire politique aura la charge de réaliser l'ajustement budgétaire.
INTERVIEW - Dette, déficits publics : « La France n'est pas le vilain petit canard attaqué par les marchés »Elle sera même salutaire pour les décideurs politiques, qui pourront en faire porter l'entière responsabilité aux marchés financiers. Et ce d'autant qu'une majorité de notre dette est détenue par des prêteurs étrangers. La seule vraie question est de savoir quand cette crise arrivera.
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