, en pleine pandémie. La population civile, elle, continue son effort pour apporter un toit et une dignité aux résidents oubliés. La photographe Aline Deschamps a suivi le chantier sur plusieurs mois et documente cet écosystème éphémère où se rencontrent bénévoles, travailleurs du bâtiment et habitants locaux.
Deux jeunes hommes se reposent sur un canapé dans le quartier populaire de Karantina, le 24 novembre. Elias Dawoud, 63 ans, est un habitant de Karantina depuis 2005. Sept mois après l'explosion, le regard ailleurs, il regrette : «Je ne veux rien dire parce cela ne serait que des insultes. Merci aux ONG, mais pas au gouvernement libanais.»Une des rues principales de Karantina, encore dévastée plus de trois mois après la double explosion, le 18 novembre.
Mahmoud el-Assad, Syrien de 26 ans, a fui la guerre avant de rejoindre le Liban. Il vit à Karantina depuis 2007, seul dans son conteneur jaune. Transporteur routier, il décharge les arrivages du port et les livre quotidiennement par camion sur l'ensemble du territoire libanais. «Le jour de l'explosion, j'étais en train de travailler avec le frère de mon employeur. Nous faisions face à l'explosion.
alineldeschamps
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