Titulaire en équipe de France depuis la Coupe du Monde, Constance Picaud continue sa folle ascension. De son petit club de Beauvoir-sur-Mer au Mondial en Nouvelle-Zélande et en Australie, en passant par une vie partagée entre les pompiers volontaires et la cage de football, la gardienne du Paris Saint-Germain a pris le temps de se confier sur son parcours pas comme les autres.
De gardienne / pompier volontaire, tu te retrouves en l’espace de quelques mois sur les pelouses de D1 avec Le Havre, quel changement ! Oui, avec le premier salaire, je me suis dit « ça y est, je vis du football ». C’était un choix de vie en accord avec ma compagne, j’ai pu bouger avec elle. Comme je l’ai dit, c’était une transition, j’ai dû m’habituer à une nouvelle vie. Dans ma tête, je me disais d’aller le plus loin possible, sans pour autant viser l’équipe de France, la D1, le PSG ou l’OL. Jour après jour, chaque chose en son temps et on verra quelles portes s’ouvriront.
La concurrence est particulièrement rude au poste de gardienne au Paris Saint-Germain. Comment abordes-tu cela et quelle est ta relation avec les autres gardiennes ? J’étais comme une petite gamine de 10 ans à ce moment-là. C’est comme si on m’amenait à Disneyland, j’en avais plein les yeux. Pour moi qui sors de Beauvoir-sur-Mer, une ville avec peu d’habitants, c’est incroyable… Je jouais au football sans réel objectif derrière. Je savais à l’époque que les garçons, quand ils étaient appelés, allaient à Clairefontaine, mais c’est tout.
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