de ce mercredi, ces véhicules banalisés sont présentés comme la future bête noire des conducteurs, surtout depuis que cette mission a été confiée à des sociétés privés plutôt qu'aux forces de l'ordre. Mais le dispositif tarde à se déployer, avec du retard par rapport au calendrier initial et le ministère de l'Intérieur reste assez discret sur le sujet.
"Les trajets réalisés et les plages horaires de contrôle sont fixés par les services de l'État, en fonction uniquement des critères d'accidentalité locale", précise la délégation à la Sécurité routière dans un communiqué diffusé ce mercredi 21 avril. L'entreprise est en effet rémunérée par l'Etat au nombre de kilomètres parcourus, et non en fonction du nombre de verbalisations. Le conducteur de la voiture-radar et son entreprise ne sont d'ailleurs pas censés pouvoir consulter le nombre de flashs réalisés afin d'éviter certaines dérives.
"Les données relevées par les voitures-radars sont envoyées de façon cryptée aux officiers de police judiciaire en charge de la verbalisation.