, qui ont été jetés hors du vent de l’histoire, ou pour les immigrés algériens vivant en France. Aucun de ces grands groupes n’avait la possibilité d’exprimer ce qu’ils avaient ressenti. Pourtant, il y avait des indices qui montraient que la mémoire ne demandait qu’à exploser, à l’image du livre d’Yves Courrière sorti en 1967 et qui s’est écoulé à plus d’un million d’exemplaires .
Il y a eu un rejet idéologique du rapport de la part de ceux qui rejouent à l’infini la scène des posturesDans votre rapport, vous estimez que les excuses ne sont pas de nature “à calmer les mémoires blessées” et préférez parler de “reconnaissance”. Cela ne vous a pas évité les procès en “repentance”, notamment à l’extrême droite, le maire de Perpignan ayant qualifié votre travail de “honte nationale”.
Il n’y pas de fétichisme à avoir pour renommer une rue ou remplacer une statue, il faut juste savoir par quoi et pourquoi.Quelque part, ces réactions épidermiques accréditent le constat que vous dressez sur les écueils d’une “mémoire communautarisée” qui consiste moins à établir et analyser des faits que “d’avoir eu raison dans le passé”…
Je ne suis pas opposé à ce genre d’initiative, car je ne suis pas opposé aux mobilisations citoyennes visant à approfondir l’histoire. Il n’y a pas d’histoire officielle et figée, et tant mieux d’ailleurs! C’est une bonne chose que la société s’en saisisse. Pour autant, il existe un réel risque d’effacement, car il faut savoir pourquoi et comment on remplace.
Et elle ne l’Est toujours pas.
C’est qui ce gonze
Le cachet qu’il a touché s’élève à combien ?
En France, la guerre d’Algérie n’est pas une obsession.
Aucune guerre ne l'est ...