Marius vient de Roumanie et habite depuis deux ans dans une maison près de Poitiers avec sa femme et ses quatre enfants. Il travaille dans la mécanique. Il n’a jamais fait de prison. Pourtant, cela fait sept jours qu’il dort enfermé dans les sous-sols de l’hôtel de police de Bordeaux, avec treize autres retenus. En situation irrégulière, il risque l’expulsion.
Au rez-de-chaussée, la vie du commissariat bordelais suit son cours. Il faut emprunter une porte blindée, d’interminables couloirs et des escaliers exigus pour se rendre dans les profondeurs du bâtiment, vers le plus petit centre de rétention administrative de France. C’est dans ce lieu de privation de liberté, sorte de zone grise avant une décision de justice, queest entré en mai, au début de son enquête.
Par contre les vrais terroristes eux sont tranquillement dehors. Ma France est fantastique.
On voit ici encore ce phénomène: les immigrationnistes déplorent les conditions d'accueil des immigrés clandestins en France - dues au fait que nous sommes débordés par le phénomène, massif et continu - , et ils poussent à toujours plus d'immigration. C'est la politique du pire.
Si tu veux du confort et de la sécurité, va pas en taule !
Ô ! Comme c'est ballot ! On va pleurer pour vos potes !
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