. Il ne se reconnaît pas dans le cinéma français de l’époque - « des films avec deux gars qui discutent dans une cuisine », plaisante-t-il dans les commentaires de l’édition Criterion - et souhaite aller à contre-courant de ce nombrilisme.La Haine
donne ainsi à voir un nouveau territoire. Mathieu Kassovitz opte pour une fragmentation temporelle - les panneaux horaires - pour s’inscrire dans la banalité du quotidien tout en laissant présager un drame imminent. L’action se déroule en 24h pour capturer des morceaux de vie - d’ennui comme de pure comédie - et d'illustrer en filigrane l'échec des politiques urbaines.
par rejet des institutions, seuls le producteur Christophe Rossignonet Hubert Koundé iront chercher la statuette.
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