pour raconter son histoire, elle est fatiguée. Épuisée même. Au bout du rouleur… Car depuis plus de six mois, sa vie est devenue un enfer. C’est en septembre dernier que la galère a débuté. Le propriétaire de la maison qu’elle occupait à Audincthun, dans le nord de la France, décidait de vendre. Conséquence, Anne-Sophie, son compagnon et leurs cinq enfants, âgés de 6 mois à 12 ans, devaient trouver un autre logement.
La famille se tourne directement vers les services sociaux mais les réponses qui lui reviennent sont toujours négatives. « Ils n’avaient pas de logements avec trois chambres de disponibles », explique la mère de famille à nos confrères français. Sans solution viable, c’est chez la belle-mère d’Anne-Sophie que la famille trouve refuge. Une co-habitation de courte durée puisque celle-ci se passe très mal.
. » Anne-Sophie se tourne alors vers une association qui héberge et accompagne des personnes en situation de détresse et de grande précarité. Là encore, les places manquent. Son dossier est sur liste d’attente.En dernier recourt, la famille loge chez la sœur d’Anne-Sophie.
Finalement, après deux semaines sans logement fixe, Anne-Sophie apprend que le SIAO ne financera plus de nouvelles nuits d’hôtel. « La nuit dernière, j’ai payé moi-même les deux chambres, soit 90€ mais on n’a pas les moyens d’en payer d’autres », expliquait-elle la semaine dernière.
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