Pour la Russie, le nerf de la guerre est autre : elle réclame la fin de la politique d'élargissement de l'Otan, ainsi que le retrait d'Europe de l'Est de ses capacités militaires. Ces exigences russes ont été rejetées et Moscou a jugé"" les négociations sur d'autres sujets proposés par Washington, comme sur les limites au déploiement de missiles ou aux manoeuvres militaires.
Imaginez vous, l'Ukraine membre de l'Otan qui lancerait une opération militaire en Crimée, un territoire souverain russeFaisant écho à son ministre des Affaires étrangères, il a opposé le principe selon lequel"" quand les Occidentaux insistent de leur côté sur le droit de l'Ukraine à choisir ses alliances.
", a-t-il glissé. Autre signe du soutien occidental à l'Ukraine, le Premier ministre britannique était mardi à Kiev, comme son homologue polonais Mateusz Morawiecki.", mettant en exergue le"" d'une attaque russe, alors que l'Ukraine juge ce risque moins élevé et est soucieuse d'éviter de créer une panique.
", a répliqué mardi l'ambassade de Russie à Washington. Moscou privilégie depuis le début de cette crise des contacts directs avec Washington, mais les Européens s'efforcent de rester dans le jeu. Le chef du gouvernement italien Mario Draghi a appelé Vladimir Poutine à une"PARTAGER