Les rassemblements de centaines de fêtards ce weekend à Bruxelles font craindre une recrudescence de l'épidémie. En l'absence de vaccin, la stratégie de"tracing" reste au coeur de la lutte contre le coronavirus...
Alain Maron explique les débordements de ce weekend par"un message plus compliqué à faire entendre": "d'une part, la circulation du virus est très faible, avec quelques dizaines de nouveaux cas par semaine à Bruxelles, mais c'est faible grâce aux mesures. Si on baisse les bras et qu'on autorise des rassemblements de masse, on pourrait à nouveau perdre du terrain face au virus, comme en Allemagne.
"Les régions auraient préféré que le texte légal reste au fédéral et que le fédéral passe une loi complète sur le suivi de contacts, lequel aurait ensuite été mis en oeuvre en partie par les régions", explique Alain Maron qui y voit une"dilution de responsabilité" de la part du fédéral.
"A partir du moment où on crée une base de données avec suivi de contacts, forcément et intrinsèquement, il y a atteinte à la vie privée", reconnaît Alain Maron.
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