Ambiance électrique hier au festival de Cannes, où la Croisette entière s’arrachait les dernières places pour la masterclass de Tom Cruise, venu promouvoir la suite de « Top Gun ». Sourire Colgate collé aux dents, la star n’a pas déçu.La salle remplie à ras bord l’accueille telle une rock star ! C’est que l’air de rien, Tom Cruise est devenu l’un des derniers survivants du Hollywood d’avant Marvel.
Dès son second film, « Taps », tourné à dix-neuf ans à peine, le petit Tom passe de poste en poste sur le plateau pour tout comprendre. « Je ne sais pas si j’étais précoce ou un peu arrogant… ». Pas le temps de finir sa phrase, la salle rit en chœur en choisissant tacitement la deuxième option, et Cruise hoche de la tête en retour. « Je posais des questions à tout le monde.
« On ne demandait jamais à Gene Kelly pourquoi il dansait », poursuit-il. « Eh bien moi, je fais des scènes de cascade ». Un goût du risque apparemment développé depuis son plus jeune âge : « Je crois que j’avais près de cinq ans, et j’avais cette petite figurine avec un parachute en toile.