Le Premier ministre hongrois Victor Orban, qui s'oppose avec la Pologne à toute liaison entre l'octroi de subsides européens et le respect de l'État de droit, a affirmé dimanche qu'il était prêt à"rester une semaine" à Bruxelles si les négociations qui patinent depuis vendredi l'exigeaient.
Une large majorité d'États membres appuient la volonté des présidents de la Commission et du Conseil, Ursula von der Leyen et Charles Michel, mais aussi du couple franco-allemand, de conditionner le déboursement de subsides européens au respect de l'État de droit, une nécessité à leurs yeux au vu des dérives observées ces dernières années en Pologne et en Hongrie.
Double blocage Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, qui ferraille pour conditionner le fonds de relance à de profondes réformes socio-économiques dans les pays aidés, en a fait lui aussi une condition sine qua non d'un accord, diluant ainsi la responsabilité d'un éventuel échec du sommet. S'adressant à la presse dimanche en fin de matinée, le dirigeant hongrois Viktor Orban, dont les réformes font pourtant l'objet de plusieurs recours des institutions européennes, a assuré qu'il soutenait l'État de droit en général. À ses yeux, la délégation néerlandaise tente de créer un nouveau mécanisme qui requerrait une modification des traités européens.
Victimisation Le populiste n'a pas hésité à en faire une question de personnes et d'identité et à se poser en victime."Je ne sais pas quelle est la raison personnelle pour laquelle le Premier ministre néerlandais me hait, moi ou la Hongrie, mais il attaque si durement", a-t-il commenté.
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